Déterrer le crâne de Géronimochyco a écrit:Pourquoi le nom de code de l'assassinat de Ben Laden a-t-il été "Opération Géronimo" ?
Justice pour le crâne volé de Géronimo!
La famille du chef apache porte plainte contre le président Obama et la société secrète élitiste de l’Université de Yale. Pour retrouver le crâne volé de son ancêtre et libérer son esprit.
Le chef apache des Chiricahuas, Go Khla Yeh, «Celui qui baille», dit Géronimo. Son crâne serait dans une vitrine de l’ordre Crâne et os (Skull and Bones) à New Haven.
Cent ans après sa mort, l’esprit de l’illustre chef indien Géronimo n’est toujours pas en paix. Ses descendants non plus. Au Club national de la presse à Washington, son arrière-petit-fils Harlyn, 61 ans, bandeau sur le front et boucles d’oreille en lapis-lazuli, a annoncé fin février que sa famille était décidée à mener une action en justice pour récupérer la dépouille de son aïeul.
Sa plainte vise l’Etat fédéral américain, et plus précisément le président Barack Obama, son secrétaire à la Défense, Robert Gates, dans l’espoir que la nouvelle administration soit plus attentive à leur demande que la précédente.
Car le descendant du dernier guerrier apache ayant rendu les armes à l’armée de l’Union (1886) souhaite rapatrier les ossements de Fort Sill (Oklahoma) sur les terres des Chiricahuas, près de la rivière Gila (Arizona) où est né Go Khla Yeh, «Celui qui baille», dit Géronimo, selon ses dernières volontés. «Je crois fermement dans mon cœur que son esprit est toujours prisonnier», a-t-il déclaré à la presse.
Le voleur est-il un Bush?
Avec sa famille, Harlyn, vétéran de la guerre du Vietnam, a aussi porté plainte contre l’ordre Crâne et os (Skull and Bones), la société secrète étudiante de la prestigieuse Université de Yale (Connecticut). Car une vieille légende, que certains documents semblent attester, raconte que des étudiants, membres de ce petit cercle ésotérique de l’élite, avaient dérobé le crâne de Géronimo en 1918 pour l’exposer au «Tombeau», la salle rituelle de l’ordre.
En 2006, dans son livre Skull and Bones, la journaliste américaine Alexandra Robbins a raconté comment, dans les années 80, un ancien président de la réserve apache de San Carlos avait été mis sur la piste de cette société étudiante et avait tenté de récupérer l’objet.
Le sénateur John McCain avait intercédé en vain auprès du président Bush père, ancien des Crâne et os comme son fils, George W., ou son père, Prescott. Est-ce parce que Prescott Bush vola le crâne en 1918, comme l’affirme un courrier décrivant l’expédition et retrouvé par Marc Wortman, un professeur d’histoire de Yale, en 2005?
Ce qui est sûr, c’est que dans les locaux de l’ordre à New Haven, une vitrine expose encore aujourd’hui un crâne, des étriers et une bride attribués à Géronimo. Et que la petite fournée d’initiés (quinze par an) doit embrasser un crâne et dérober un objet, selon le rituel établi depuis la création de l’ordre très secret en 1832.
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