5 clés pour une soirée réseau réussie - pendant ce temps la chez les martins de la haute
Participer à une soirée réseau ne s’improvise pas. Entre logistique imparable et discours bien rodé, deux réseauteurs de choc – les consultants Hervé Bommelaer (Enjeux & Dirigeants Associés) et Barbara Nativel (Nice to Meet you) - vous livrent leurs conseils pour être fin prêt le jour J.
1 – Cernez les lieux de réseautage utiles
Il y a « soirée réseau » et « soirée réseau ». Les plus « rentables » sont celles où vous aurez le temps d’échanger avec une douzaine d’interlocuteurs, estiment nos interlocuteurs. On vous propose une soirée de speed networking au cours de laquelle des rendez-vous d’une dizaine de minutes chacun sont calés à l’avance avec 10/12 interlocuteurs ? Foncez, c’est une formule en général efficace. Ensuite, fréquentez les soirées organisées par les anciens de votre école, de votre entreprise, par le club de professionnels de votre métier ou secteur d’activité. Vous pouvez aussi privilégier les soirées avec des ateliers, des tables rondes et surtout… un cocktail final. C’est là, visiblement, que se nouent les meilleurs contacts. Il sera moins facile (mais pas toujours moins efficace) de réseauter à la suite d’une conférence : une fois intervenu le coup de sifflet final, un certain nombre de convives rentre sagement chez soi. Dans ce type de contexte où l’ordre du jour est autre, pensez à récupérer les cartes de visite des personnes à recontacter plus tard (un tel contact en face à face est positif). Les dîners placés, qui limitent les échanges aux seuls voisins directs, sont pour cette raison même moins appréciés. « Plus les mouvements des convives sont fluides, plus la soirée est réussie », souligne Barbara Nativel, coach en leadership au féminin et fondatrice du réseau professionnel Nice to Meet you.
2 – Identifiez les participants
Demandez à l’organisateur la liste des invités. « Ainsi, vous repérerez les gens qui vous intéressent et mettrez un nom sur leur visage en les googlelisant ou en les recherchant sur les réseaux sociaux », conseille Hervé Bommelaer, conseil en évolution professionnelle au sein du cabinet Enjeux & Dirigeants Associés et auteur de « Trouver le bon job grâce au réseau » (éd. Eyrolles, 2013). Le Jour J, vous gagnerez du temps en allant directement vers eux. Si vous avez trouvé leurs coordonnées, vous pouvez aussi leur adresser au préalable un email afin de vous présenter et de fixer un éventuel rendez-vous au cours de la soirée.
3 – Prévoir suffisamment de cartes de visite
Un conseil qui tombe sous le sens ? Pourtant, « c’est à ça que l’on distingue un amateur d’un professionnel rompu à la pratique de son réseau. Le premier les aura oubliées ou n’en aura pas assez. Le second disposera d’une bonne vingtaine de cartes en poche et aura une réserve au vestiaire, au cas où », insiste Hervé Bommelaer. Ce pro des réseaux place ses propres cartes dans une poche de veste et glisse celles récupérées auprès de ses interlocuteurs dans son autre poche. Comme ça, pas de confusion possible. Prévoyez aussi un stylo, pour noter la date et l’occasion qui vous ont permis de glaner ces précieux sésames. Enfin, en général, si vous ne vous rendez pas dans une soirée de networking « emploi », donc en présence de recruteurs, vous pouvez bannir CV et autres documents embarrassants (ces derniers seront envoyés dans un second temps).
4 – « Pitchez » votre présentation
« L’idée est de savoir se présenter brièvement, clairement, et (ce que certains hésitent à faire) avec un objectif donné », explique Hervé Bommelaer. Vous cherchez un job ? Vous pouvez le dire ! Exemple : « Bonjour, je suis comme vous de cette école, promo 1986. Je suis spécialiste en…, mon dernier job était directeur de business unit et désormais, je suis en transition de carrière ». Vous recherchez une info ? Donnez quelques informations sur votre projet. « Suite à cette rapide présentation, passez la parole à votre interlocuteur afin qu’il ait la place pour parler de lui », ajoute Barbara Nativel. « Si vous décelez une façon de lui être utile, en lui proposant un contact ou en lui indiquant une information, c’est un très bon point », précise Hervé Bommelaer.
5 - Savoir aborder un interlocuteur
Ne vous jetez pas sur les personnes mentionnées sur votre liste de cibles à atteindre. De même - à moins d’être très adroit en la matière -, mieux vaut éviter de s’incruster dans une conversation sans y être invité ou introduit par un tiers. Vous pouvez attendre que votre interlocuteur soit seul pour l’aborder avec une accroche du type : « je vous connais de nom et de réputation ». « L’idée est d’engager la conversation avec une amorce qui va susciter son intérêt », rappelle Hervé Bommelaer. Vous ne voyez aucune tête connue? Pourquoi ne pas engager la conversation avec les participants manifestement dans votre cas en demandant : « Est-ce que, comme moi, vous ne connaissez personne ? Qu’est-ce qui vous amène ici ? Que faites-vous dans la vie ? » Le tout avec le sourire et de l’énergie, deux atouts communicatifs.
Voila c’était mon ctrl V - §TGA#
NO HAINE
- T'es pas en classes vertes toi ? Je savais bien que c'était toi ! Avec ton vieil accent de chanteur de rap hip-hop ! Et cette manie que tu as de cracher partout comme un lama ! C'est excessivement énervant.