par vendeur_de_poudre » Lun 22 Avr 2013 07:33
Appel VDP pour la plantation des patates 
par Amero » Lun 22 Avr 2013 07:39
par Phillipshave » Lun 22 Avr 2013 08:25
vendeur_de_poudre a écrit:
240 chevaux d'origine allemande
en meme temps que le baton jouet me permet de faire avancer le truc
le guidage GPS assure mes plantations
les montants sont munis d'ecran 10 pouces
et dans la précision allemande du truc, le guidage muni d'un laser rouge permet un travail d'une précision
Les gros agriculteurs de patron, la facon qu'ils dépensent sans compter
par Amero » Lun 22 Avr 2013 12:09
Phillipshave a écrit:vendeur_de_patates de son nouveau nom
Mousseline, tu vois c'que j'veux dzire? 
par Murder Bumbaclot » Lun 22 Avr 2013 12:59
par Johnson & Johnson » Lun 22 Avr 2013 14:52
He was a catholic: -
Was a Jew - - - -
par Goy du Nord » Mar 23 Avr 2013 00:17
Pas vraiment un ratal, quoique. Désolé pour la longueur mais c'est surtout pour moi que ce fut long. Ça se passe en 2003.
Un soir, une amie ravissante et moi constations l'étendue de nos lose respectives autour d'un verre quand elle proposa, comme ça, que nous partions un mois en Afrique. J'ai accepté, et pas pour découvrir l'Afrique.
L'idée lui était inspirée par ses parents qui s'étaient rencontrés là-bas. Ils y avaient vécu les plus belles années de leur vie et n'arrêtaient pas d'en parler avec nostalgie, regrettant même d'être rentrés. Ils étaient à fond culture et déco afro. Pour tout-le-monde, moi le premier, il était évident que mon amie cherchait à reproduire le schéma parental avec moi. Ce voyage s'annonçait riche en aventures dans tous les sens du terme. Je ne me précipitais pas car pour moi, l'issue de ce voyage ne faisait aucun doute, du gâteau. Je me réjouissais d'avance. Je nous imaginais tous les deux, vivant des moments intenses, seuls dans ces paysages merveilleux.
Une fois sur place, dans un coin non touristique, moche et perdu s'il en est, mon cauchemar commença. Jusque là, nous n'avions vu de la faune africaine que quelques chiens sauvages et des gnous faméliques et galeux indignes d'une photo. Par un formidable hasard, le premier humain qui croisa notre route était parfait au point que même moi je fus frappé. Imaginez tous les fantasmes féminins réunis en une seule personne : un bellâtre canadien blondinet avec une gueule d'ange qui a appris le Français en lisant de la poésie et le parle avec un accent délicieux, bosse comme médecin dans l'humanitaire car il veut aider les enfants et l'argent ne l'intéresse pas, est débrouillard comme Crocodile Dundee, etc, etc, dandy, etc, est perçu par les populations locales comme un Dieu, etc, a les yeux bleus, etc, etc, on s'arrêtera là. En plus, cliché digne d'une mauvaise mise en scène, quand je le voyais, il avait toujours dans les bras soit un orphelin adorable qu'il avait recueilli, soit un animal abandonné à qui il donnait le biberon.
Évidemment, j'ai vu mon amie avoir le coup de foudre en direct. Nous avons, enfin surtout elle, décidé de passer quelques temps avec lui par pur intérêt pour son action. Je vous passe les détails que j'essaie d'oublier.
La situation dans le coin où nous étions s'est vite avérée être très tendue, mais mon amie ne voulait rien savoir. Elle était déconnectée de la réalité, elle se sentait bien et tout ce qui pouvait se passer ne faisait qu'ajouter de l'exotisme à son idylle. J'essayais de la persuader de partir à cause du danger et elle pensait que c'était par jalousie. Si je n'avais pas eu peur pour elle, je serais rentré seul, parce que bon, avoir fait des milliers de km pour tenir la chandelle et rester un mois sans bouger dans le coin le plus minable de l'Afrique sous prétexte qu'il y a un beau mec... A chaque chose qu'elle faisait, je la mettais en garde et elle me répondait que je n'étais pas sa mère. J'essayais de rester digne mais je suis vite devenu la risée des gens du coin, m'affublant de toutes sortes de sobriquets, tous ayant compris que je m'étais fait piquer ma nana.
Un soir, le village a été attaqué, notre ami médecin a héroïquement pris la fuite avec un 4x4. Et là, soudainement, mon amie est revenue vers moi. On s'en est sortis tant bien que mal. Dans la fuite, j'ai été grièvement blessé, j'ai cru mon heure venue. Nous avons été recueillis par des militaires. On ne doit notre survie qu'à la somme importante de liquide que j'avais sur moi à cet effet, justement.
Bilan de ce voyage de noces : au terme d'un arrêt maladie d'un an, j'ai perdu mon emploi et j'ai encore des séquelles, moindre mal puisque c'est un miracle que je sois entier à ce jour. J'ai aussi ramené une maladie tropicale qu'aucun spécialiste n'a réussi à identifier. Je revois mon amie de temps en temps. Je n'ai pas trop parlé du passage du médecin à mes proches, trop de bons souvenirs comme ça.
REP en tout cas.
par Alcool, sexe & drogue » Mar 23 Avr 2013 02:30
par MongolDeLuxe » Mar 23 Avr 2013 15:51
par Soldat du Roi » Mar 23 Avr 2013 17:00
edden a écrit:Bordel en flânant sur matériel.fr je suis tombé là dessusPas vraiment un ratal, quoique. Désolé pour la longueur mais c'est surtout pour moi que ce fut long. Ça se passe en 2003.
Un soir, une amie ravissante et moi constations l'étendue de nos lose respectives autour d'un verre quand elle proposa, comme ça, que nous partions un mois en Afrique. J'ai accepté, et pas pour découvrir l'Afrique.
L'idée lui était inspirée par ses parents qui s'étaient rencontrés là-bas. Ils y avaient vécu les plus belles années de leur vie et n'arrêtaient pas d'en parler avec nostalgie, regrettant même d'être rentrés. Ils étaient à fond culture et déco afro. Pour tout-le-monde, moi le premier, il était évident que mon amie cherchait à reproduire le schéma parental avec moi. Ce voyage s'annonçait riche en aventures dans tous les sens du terme. Je ne me précipitais pas car pour moi, l'issue de ce voyage ne faisait aucun doute, du gâteau. Je me réjouissais d'avance. Je nous imaginais tous les deux, vivant des moments intenses, seuls dans ces paysages merveilleux.
Une fois sur place, dans un coin non touristique, moche et perdu s'il en est, mon cauchemar commença. Jusque là, nous n'avions vu de la faune africaine que quelques chiens sauvages et des gnous faméliques et galeux indignes d'une photo. Par un formidable hasard, le premier humain qui croisa notre route était parfait au point que même moi je fus frappé. Imaginez tous les fantasmes féminins réunis en une seule personne : un bellâtre canadien blondinet avec une gueule d'ange qui a appris le Français en lisant de la poésie et le parle avec un accent délicieux, bosse comme médecin dans l'humanitaire car il veut aider les enfants et l'argent ne l'intéresse pas, est débrouillard comme Crocodile Dundee, etc, etc, dandy, etc, est perçu par les populations locales comme un Dieu, etc, a les yeux bleus, etc, etc, on s'arrêtera là. En plus, cliché digne d'une mauvaise mise en scène, quand je le voyais, il avait toujours dans les bras soit un orphelin adorable qu'il avait recueilli, soit un animal abandonné à qui il donnait le biberon.
Évidemment, j'ai vu mon amie avoir le coup de foudre en direct. Nous avons, enfin surtout elle, décidé de passer quelques temps avec lui par pur intérêt pour son action. Je vous passe les détails que j'essaie d'oublier.
La situation dans le coin où nous étions s'est vite avérée être très tendue, mais mon amie ne voulait rien savoir. Elle était déconnectée de la réalité, elle se sentait bien et tout ce qui pouvait se passer ne faisait qu'ajouter de l'exotisme à son idylle. J'essayais de la persuader de partir à cause du danger et elle pensait que c'était par jalousie. Si je n'avais pas eu peur pour elle, je serais rentré seul, parce que bon, avoir fait des milliers de km pour tenir la chandelle et rester un mois sans bouger dans le coin le plus minable de l'Afrique sous prétexte qu'il y a un beau mec... A chaque chose qu'elle faisait, je la mettais en garde et elle me répondait que je n'étais pas sa mère. J'essayais de rester digne mais je suis vite devenu la risée des gens du coin, m'affublant de toutes sortes de sobriquets, tous ayant compris que je m'étais fait piquer ma nana.
Un soir, le village a été attaqué, notre ami médecin a héroïquement pris la fuite avec un 4x4. Et là, soudainement, mon amie est revenue vers moi. On s'en est sortis tant bien que mal. Dans la fuite, j'ai été grièvement blessé, j'ai cru mon heure venue. Nous avons été recueillis par des militaires. On ne doit notre survie qu'à la somme importante de liquide que j'avais sur moi à cet effet, justement.
Bilan de ce voyage de noces : au terme d'un arrêt maladie d'un an, j'ai perdu mon emploi et j'ai encore des séquelles, moindre mal puisque c'est un miracle que je sois entier à ce jour. J'ai aussi ramené une maladie tropicale qu'aucun spécialiste n'a réussi à identifier. Je revois mon amie de temps en temps. Je n'ai pas trop parlé du passage du médecin à mes proches, trop de bons souvenirs comme ça.
Bordel je crois que c'est le pire raté jamais
Sinon j'ai lu que le mec s'était suicidé, je sais pas si ça a un rapport avec ça mais bon
par Le Manche » Mar 23 Avr 2013 17:02
par Résistant tchétchène » Mar 23 Avr 2013 17:06
edden a écrit:Bordel en flânant sur matériel.fr je suis tombé là dessusPas vraiment un ratal, quoique. Désolé pour la longueur mais c'est surtout pour moi que ce fut long. Ça se passe en 2003.
Un soir, une amie ravissante et moi constations l'étendue de nos lose respectives autour d'un verre quand elle proposa, comme ça, que nous partions un mois en Afrique. J'ai accepté, et pas pour découvrir l'Afrique.
L'idée lui était inspirée par ses parents qui s'étaient rencontrés là-bas. Ils y avaient vécu les plus belles années de leur vie et n'arrêtaient pas d'en parler avec nostalgie, regrettant même d'être rentrés. Ils étaient à fond culture et déco afro. Pour tout-le-monde, moi le premier, il était évident que mon amie cherchait à reproduire le schéma parental avec moi. Ce voyage s'annonçait riche en aventures dans tous les sens du terme. Je ne me précipitais pas car pour moi, l'issue de ce voyage ne faisait aucun doute, du gâteau. Je me réjouissais d'avance. Je nous imaginais tous les deux, vivant des moments intenses, seuls dans ces paysages merveilleux.
Une fois sur place, dans un coin non touristique, moche et perdu s'il en est, mon cauchemar commença. Jusque là, nous n'avions vu de la faune africaine que quelques chiens sauvages et des gnous faméliques et galeux indignes d'une photo. Par un formidable hasard, le premier humain qui croisa notre route était parfait au point que même moi je fus frappé. Imaginez tous les fantasmes féminins réunis en une seule personne : un bellâtre canadien blondinet avec une gueule d'ange qui a appris le Français en lisant de la poésie et le parle avec un accent délicieux, bosse comme médecin dans l'humanitaire car il veut aider les enfants et l'argent ne l'intéresse pas, est débrouillard comme Crocodile Dundee, etc, etc, dandy, etc, est perçu par les populations locales comme un Dieu, etc, a les yeux bleus, etc, etc, on s'arrêtera là. En plus, cliché digne d'une mauvaise mise en scène, quand je le voyais, il avait toujours dans les bras soit un orphelin adorable qu'il avait recueilli, soit un animal abandonné à qui il donnait le biberon.
Évidemment, j'ai vu mon amie avoir le coup de foudre en direct. Nous avons, enfin surtout elle, décidé de passer quelques temps avec lui par pur intérêt pour son action. Je vous passe les détails que j'essaie d'oublier.
La situation dans le coin où nous étions s'est vite avérée être très tendue, mais mon amie ne voulait rien savoir. Elle était déconnectée de la réalité, elle se sentait bien et tout ce qui pouvait se passer ne faisait qu'ajouter de l'exotisme à son idylle. J'essayais de la persuader de partir à cause du danger et elle pensait que c'était par jalousie. Si je n'avais pas eu peur pour elle, je serais rentré seul, parce que bon, avoir fait des milliers de km pour tenir la chandelle et rester un mois sans bouger dans le coin le plus minable de l'Afrique sous prétexte qu'il y a un beau mec... A chaque chose qu'elle faisait, je la mettais en garde et elle me répondait que je n'étais pas sa mère. J'essayais de rester digne mais je suis vite devenu la risée des gens du coin, m'affublant de toutes sortes de sobriquets, tous ayant compris que je m'étais fait piquer ma nana.
Un soir, le village a été attaqué, notre ami médecin a héroïquement pris la fuite avec un 4x4. Et là, soudainement, mon amie est revenue vers moi. On s'en est sortis tant bien que mal. Dans la fuite, j'ai été grièvement blessé, j'ai cru mon heure venue. Nous avons été recueillis par des militaires. On ne doit notre survie qu'à la somme importante de liquide que j'avais sur moi à cet effet, justement.
Bilan de ce voyage de noces : au terme d'un arrêt maladie d'un an, j'ai perdu mon emploi et j'ai encore des séquelles, moindre mal puisque c'est un miracle que je sois entier à ce jour. J'ai aussi ramené une maladie tropicale qu'aucun spécialiste n'a réussi à identifier. Je revois mon amie de temps en temps. Je n'ai pas trop parlé du passage du médecin à mes proches, trop de bons souvenirs comme ça.
Bordel je crois que c'est le pire raté jamais
Sinon j'ai lu que le mec s'était suicidé, je sais pas si ça a un rapport avec ça mais bon
Il s'est suicidé pour quoi? 
par Goy du Nord » Mar 23 Avr 2013 17:22
le suicide je sais pas trop, une sorte de mal être d'après ce que j'ai compris 
par Matthias von Neumann » Mar 23 Avr 2013 17:38
C't'un fêlé qui flânait avec plus de 600 multis, et c'est l'un de ses multis qui a annoncé son propre suicide 
Mais l'Histoire (avec un grand H) est chaude sinon, c'est szûr 
par 2bac de Pils » Mer 24 Avr 2013 00:27
par MongolDeLuxe » Mer 24 Avr 2013 00:29
et dedans les cuites monstres a c'qu'il m'a dit. " l'usage normal quoi 
par My_Little_Men_What?! » Mer 24 Avr 2013 17:50
par Goy du Nord » Mer 24 Avr 2013 18:20
par Phillipshave » Mer 24 Avr 2013 20:25
en postant ce vidéo seul négro raciss et qui performe l'allemand comme un SS Retourner vers Le bar, c'est l'bordel
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