Depuis près d’une semaine, le monde du sport en général et les milieux du football sont agités par une scabreuse affaire de quotas évoquée par des cadres de la direction technique nationale de la France.Depuis près d’une semaine, le monde du sport en général et les milieux du football sont agités par une scabreuse affaire de quotas évoquée par des cadres de la direction technique nationale de la France.
Affaire née de la publication par le site internet mediapart.fr le 28 avril dernier d’une enquête intitulée «Football français : les dirigeants veulent moins de Noirs et d’Arabes». A partir de l’exploitation d’un enregistrement de la discussion au cours de laquelle l’idée a été émise.
En attendant les résultats des enquêtes diligentées par le ministère français en charge des sports et la Fédération française de football (Fff), le débat fait rage au sein de l’opinion. Qui sont les acteurs ? Qu’ont-ils dit ? Qu’est-ce qui attend les coupables ? Le point de la situation, les réactions de quelques personnalités…
L’histoire :Un certain 8 novembre 2010
«Pour les plus hautes instances du football français, l'affaire est entendue : il y a trop de Noirs, trop d'Arabes et pas assez de Blancs sur les terrains». En publiant ceci dans un article publié par Mediapart.fr, un journal français en ligne, les auteurs de l’enquête menée sur la base d’un enregistrement dune réunion des instances de la Direction technique nationale française, croient avoir la sentence sur une affaire qui ne faisait que commencer. Ce 28 avril 2011, Mediapart rend ainsi compte d’un complot ourdi contre les jeunes footballeurs noirs et arabes au cours d’une réunion la direction technique nationale tenue le 8 nombre 2010, et censée examiner les conclusions de l'audit mené sur l'Institut national du football, le centre de formation de Clairefontaine.
D’après Mediapart, c’est Erick Mombaerts, l’entraîneur de l'équipe de France espoirs qui émet l’idée de «limiter à 30%» le nombre de joueurs possédant une double nationalité, et qui, selon lui, sont susceptibles de choisir de jouer pour leur pays d'origine, après avoir évolué sous la France en sélections jeunes. Une idée qui aurait trouvé chez Laurent Blanc, le sélectionneur de l’équipe A, une certaine frustration interne : «moi, j'y suis tout à fait favorable. Ce qui se passe dans le football actuellement, ça me dérange beaucoup. A mon avis, il faut essayer de l'éradiquer. Et ça n'a aucune connotation raciste ou quoi que ce soit. Quand les gens portent les maillots de l'équipe nationale des 16 ans, 17 ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, Espoirs, et qu'après ils vont aller jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines, ça me dérange énormément. Ça, il faut quand même le limiter», rapporte le rédacteur de l’article. Cependant, «ce n’est pas les gens de couleur qui me posent un problème. Ce n'est pas les gens de couleur, ce n'est pas les Nord-Africains. Moi je n’ai aucun problème avec eux. Mais le problème, c'est que ces gens-là doivent se déterminer et essayer qu'on les aide à se déterminer», aurait précisé l’ancien défenseur des Bleus. Alors François Blaquart, le directeur technique national (Dtn), aurait proposé qu’«on peut s'organiser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit».
Virage à droite

A en croire Mediapart, Francis Smerecki, coach des moins de 20 ans, serait l’opposant du groupe parce que trouvant déjà l’idée «discriminatoire». D’ailleurs, pour ce dernier, «et on est fautifs quand même parce qu'on a été les chercher quelque part par wagons entiers. Et aujourd'hui, on voudrait s'en séparer». Face à lui, un résistant : Erick Mombaerts qui estime que «les clubs pro, ils peuvent les prendre. Ils se répartissent ! Là , on parle des structures fédérales». Dans l’intégralité des discussions que publie France football le 3 mai dernier, on constate que Laurent Blanc semble hésitant, et Mombaerts tente de le convaincre, indiquant que Lyon et Marseille le font déjà dans leurs centres de formation. Mais au début de l’affaire, Laurent Blanc qui dit n’en avoir jamais entendu parler, déclare qu’«il n'y a pas de projet de quotas, c'est faux. Et c'est un mensonge de dire que le sélectionneur y a participé».
Mediapart les confronte en publiant un verbatim de la discussion. Amenant François Blaquart à reconnaître comme exact ces propos. D’où sa suspension samedi dernier par la Fédération française de football. Pour sa part, sans toutefois se rétracter, Laurent Blanc s’est contenté d’indique que «si, pour ce qui me concerne, j’ai heurté certaines sensibilités, je m’en excuser».

chaque jour çà se pête les chevilles dans le foot français.

keuf

meuf keuf

meuf

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si je comprend pas ton foot français..je vais pas jouer dans ton club
